Dès le passage au pouvoir de Pius Thicknesse, début 1997, les hybrides sentent que les choses changent : nombreux sont ceux à perdre leurs postes durement acquis. Lorsque le Lord prend le pouvoir, en août 1997, ils sont officiellement déclarés indésirables, et dans les mois et années qui suivent, ils se voient doucement mais sûrement refuser certains services, ils voient peu à peu la société sorcière leur tourner le dos et refuser de les fréquenter (du moins ouvertement).
Mais c'est début 2000 que les choses prennent un véritable tournant : tous les hybrides sont désormais contraints de se présenter une fois par mois au Ministère pour un contrôle (interrogatoires, tests psychologiques...) afin que le Gouvernement s'assure qu'ils ne représentent pas une menace. Évidemment, de nombreux hybrides refusent de se plier à cette nouvelle loi : ils sont automatiquement estampillés traîtres et contraints à fuir. Certains ne parviennent même pas à fuir, et deviennent en secret les victimes de terribles expérimentations au Ministère.
Les loups-garous et vampires sont désormais obligés de travailler pour le ministère, et de devenir des Hounds au sein de la WDVB (Wizard Values Defense Brigade).
Les harpies, vélanes et êtres de l'eau peuvent continuer à travailler dans la société sorcière, mais les bâtons qu'on leur met dans les roues ainsi que le mépris ambiant à leur égard rend leur vie particulièrement difficile. Ils ne peuvent également que se marier entre eux : tout mariage avec un sorcier non-hybride se voit annulé. En février 2001, le sortilège Von Bäume (qui retrace sans erreur l'arbre généalogique des sorciers) débusque les derniers hybrides qui tentaient de garder leur hybridité secrète. Les menteurs sont exécutés ou contraints de fuir.
Il est désormais impossible de cacher son hybridité.
Au fil des années, les associations anti-hybrides ont pris de l'ampleur, et suite au meurtre d'un enfant par un vampire début 2006, de nouvelles lois sont mises en place sur leur impulsion. Désormais, les hybrides portent un tatouage, apposé par le gouvernement, sur la joue droite. Il est de couleur différente selon l'hybridité, et selon le degré d'hybridité (ex : les harpies pures ont une couleur plus vibrante que les demi-harpies, les quart harpies ont une couleur moins vibrante que les demi-harpies - cela ne s'applique évidemment pas pour les vampires). Le tatouage prend la forme d'un triangle inversé. Tous les hybrides connus du gouvernement ont été marqués, y compris les hybrides ayant été aux Battues, où l’on a procédé à tatouer les prisonniers dès 2006.
Il n'est pas seulement une marque : il possède également des propriétés magiques qui finissent de discriminer. En effet, la marque brûle dès qu'un hybride tente d'entrer dans un lieu qui lui est interdit (les propriétaires de lieux publiques peuvent demander au Gouvernement d'appliquer le sortilège pour une partie ou tous les hybrides sur leur établissement). Elle brûle également si l'hybride ne s'est pas présenté au ministère pour son check-in mensuel.
CODE COULEUR
Évidemment, cette nouvelle mesure a créé un vent de protestation au sein de la population hybride. Il y a eu de nombreux hybrides exécutés suite à des manifestations, et beaucoup d'hybrides ont cherché à fuir - avec succès ou non.
La marque portée par les hybrides n'est pas visible par les moldus.
Bien que les hybrides soient tous considérés comme des monstres, des animaux et mal vus du gouvernement, on trouve une différence de traitement dans la société selon l'hybridité. Ces différences sont notamment régies par le fait que les hybrides représentent une menace offensive ou non.
Les loups garous et vampires sont de loin les hybrides les moins bien traités dans la société. Contraints de mettre leurs aptitudes au service du Gouvernement ou de devenir des ennemis de l'État, ils sont les plus soumis aux restrictions. Ceux qui ne sont pas devenus fugitifs ou cobayes du gouvernement sont donc membres de la Wizard Defense Values Brigade (WDVB), organe du gouvernement destiné à traquer les sorciers hors-la-loi et traîtres. Au sein de cette brigade d'un nouveau genre, ils sont appelés les Hounds, et sont mis en duo avec un sorcier de sang-pur ou de sang-mêlé, appelé leur Handler. Cet Handler, à travers un glyphe apposé sur la nuque de chaque hybride, a la possibilité de paralyser et même de tuer son partenaire si celui-ci agit contre les règles. Les loups-garous et vampires ont désormais interdiction d'entrer dans des lieux publiques sans leur Handler.
Pour se nourrir, les vampires n'ont qu'une solution légale : les banques de sang proposées par le gouvernement. Malheureusement, le sang proposé ne convient pas parfaitement aux vampires, et leur permet juste de survivre, plus que de vivre. En effet, il s'agit de sang de moldus et de nés-moldus (secrètement coupé avec du sang d'elfes de maison, il ne faudrait pas qu'on se rende compte que le sang de nés-moldus a le même goût que le sang des autres sorciers...).
Seuls les Hounds en mission ont le droit de consommer les rares réserves de sang-mêlé (et de sang-moldu non coupé, mais chut) et de sang d'autres hybrides, qui permettent de les rendre plus forts et plus alertes.
Les descendants de harpies, bien qu'ils soient également considérés comme des monstres, sont un peu moins maltraités que les loups-garous et vampires. Ils peuvent exercer des métiers insignifiants (ou de larbins) au sein de la société sorcière, mais se retrouvent bien souvent seuls : peu nombreux sont les sorciers acceptant de prendre à leur service des monstres capables de les maudire. On s'en méfie énormément dans la société sorcière, et ils sont donc également peu les bienvenues dans les établissement publics, bien que certains leur soient encore ouverts. Leur baguette est bridée pour réduire leurs capacités.
Les descendants d'êtres de l'eau, d'êtres de la forêt et de vélanes sont probablement ceux qui s'en sortent le mieux (si on peut dire ça). Le fait qu'ils n'aient pas vraiment de pouvoir offensif les rend moins dangereux aux yeux des sorciers que les autres hybrides.
On les accepte avec un peu moins de dégoût dans les rares entreprises qui acceptent d'employer des hybrides. Toutefois comme les harpies, ils n'ont droit qu'à des postes sans responsabilités, qui ne peuvent leur offrir aucune évolution et dans lesquels l'épanouissement est minime. Leur baguette est bridée pour réduire leurs capacités.